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Journées du patrimoine 2011.

Un article paru dans le journal local ; n'ayez pas peur, pas de crinoline au XVIII siècle .

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La vie de château au XVIIIe siècle

mercredi 21.09.2011, 14:00

Dans la majestueuse cage d'escalier de l'hôtel, les bénévoles des Menus Plaisirs attendaient les visiteurs.

Le temps n'incitait pas à musarder dans les rues de Montreuil, samedi après-midi. Inutile de dire que les animations organisées dans le cadre des Journées du Patrimoine ont été contrariées.

Mais quelques sites ont eu la faveur du public. Parmi eux, le bel hôtel Acary de la Rivière, qui était ouvert et animé par l'association des « Menus Plaisirs »Dans la belle cage d'escalier circulaire de cet édifice hors normes, les agents de l'Office du Tourisme attendaient les visiteurs avec inquiétude. Tout comme les quatre bénévoles de l'association des Menus Plaisirs, qui avaient revêtu les costumes d'époque, brocart et gilet long pour Alex Deseyne, robe à crinoline pour Irène Bellot, Nicole Deseyne et Françoise Vittu.
Le petit groupe avait pour mission d'animer la visite, en montrant « en live » des personnages du XVIIIe dans le décor d'un bel hôtel particulier.
Car c'est non seulement l'édifice, mais le mode de vie des gens qui l'occupaient qui était proposé de découvrir à l'hôtel Acary. « C'est le plus bel hôtel particulier de Montreuil » commente Irène Bellot, un brin chauvine quand même « Car il est le seul hôtel de Montreuil entre cour et  jardin ». Soit. Il reste que ce bel immeuble n'est plus tout à fait XVIIIe puisqu'il a été édifié au tout début du XIXe. Mais il a été construit dans l'esprit et sur le plan traditionnel des hôtels particuliers du siècle précédent.
Une majestueuse cage d'escalier accueille le visiteur. Elle trouve sa place dans l'élégant avant-corps semi-circulaire de l'hôtel et du coup, n'empiète que partiellement dans la surface du bâtiment. Un escalier de chêne aux marches galbées permet d'accéder aux trois chambres principales. L'une d'elles a d'ailleurs été reconstituée par l'association, avec un lit « à la Polonaise », ainsi que des objets de toilette.
Mais c'est assurément le rez-de-chaussée qui est le plus intéressant. Il est composé de trois pièces principales. Un premier salon qui est un peu un vestibule, sépare un grand salon sur la droite et une vaste salle à manger sur la fauche. Les deux pièces occupent toute la largeur du bâtiment et bénéficient donc d'un éclairage sur les deux façades.
Les deux pièces sont parquetées de chêne, et garnies de meubles anciens : bergères, méridienne, table de jeu, et grande table dans la salle à manger. Cette dernière salle est rétrécie car à l'extrémité de l'hôtel se logent l'office et un escalier de service, qui permettaient autrefois aux domestiques de ne pas emprunter l'escalier d'honneur, réservé aux propriétaires.
Les visiteurs ont posé de nombreuses questions sur la vie au XVIIIe siècle. C'était l'époque où l'on faisait peu de cas de la toilette. « On prenait au maximum un bain par semaine » dit Mme Bellot, intarissable sur une époque qui continue de fasciner et qui a produit tant de richesses architecturales.

 

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