Photos du défilé anachronique ....

Quelques photos du défilé

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Défilé de mode à Acary article du Journal de Montreuil/mer

Un étonnant voyage à travers la mode du XVIIIe siècle

 

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- Dans le cadre de la convention qui la lie à la ville, l'association « Les Menus Plaisirs », qui est locataire de l'hôtel Acary de la Rivière, organise au moins une fois par an une animation à destination du grand public.

Hasard du calendrier, c'est à l'occasion des Journées des Villes fortifiées que l'hôtel construit au début du XIXe siècle a ouvert ses portes, pour une animation originale. Et il faut avouer que le mauvais temps incitait plutôt à pousser les portes de ce bel hôtel particulier que de cheminer sur les fortifications.
Au programme : un défilé de mode et une conférence sur la mode au XVIIIe siècle, plus précisément entre 1716 et 1790. Les présentations de costumes étaient animées par Françoise Têtard-Vittu, responsable du cabinet des estampes au musée Galliera. Experte en mode du XVIIIe, la conférencière a montré comment s'habillaient les hommes et les femmes au XVIIIe siècle. Elle a aussi rappelé que contrairement à ce qu'on croit, la crinoline n'est apparue que sous Napoléon III. Mais elle a montré les tissus employés à l'époque, habits, gilets pour les hommes, robes polonaises et robes redingotte pour les femmes.
Cette animation fut aussi l'occasion pour le public de découvrir ou redécouvrir ce bel hôtel particulier édifié dans l'esprit du XVIIIe siècle, et qui est un des rares hôtels de Montreuil à être précédé d'une cour, et non pas édifié en front à rue avec une porte cochère comme la quasi-totalité des hôtels particuliers montreuillois.
Le lendemain, les membres de l'association ont proposé une autre animation sur le thème « Rencontre avec la famille Acary de la Rivière ».

Veste et justaucorps
Comment s'habillait-on au XVIIIe siècle ? L'article de première nécessité pour les hommes était le costume. Chaque homme avait un justaucorps, des culottes courtes, une longue veste, et parfois un jabot blanc.
Les vestes, généralement de brocart, étaient très ajustées en haut, et en bas, elles s'évasaient du corps, laissant une place pour l'épée pour descendre jusqu'au genou. Les manches sont ajustées et ornées de galons.
La chemise se porte avec un gilet aussi long que la veste à boutonnage serré et avec des poches basses. Ces hommes mettaient, sous les culottes serrées juste en haut des genoux, des bas de soie. Les chaussures plates et noires avec une boucle finissaient la tenue.

Robes flottantes
Pendant la plus grande partie du XVIIIe siècle, la mode pour les femmes fut aux robes flottantes. Elles avaient des jupes amplement drapés par-dessus des paniers. La silhouette des femmes qui les portaient semblait une grande cloche avec une très petite taille et de larges hanches. La plupart des robes étaient à taille basse, en pointe. Sous chaque robe les femmes mettaient un corps baleiné et des jupons. Les corsets étaient essentiels pour obtenir une petite taille, et les jupons aidaient à soutenir les paniers sous les jupes.
On a vu ces tendances disparaître, puis inspirer la mode au fil des décennies sous des formes diverses. C'est vrai qu'elle est un éternel recommencement...
P.L.


Le « panier » a précédé la crinoline, qui date de Napoléon III

 

Modes du XVIII siècle .

 

Samedi 28 avril  à 15h, hôtel Acary de la Rivière

 

Venez assister à

un défilé de modes XVIII ,

totalement anachronique !

Un clin d’œil au premier couturier à présenter ainsi ses créations : Worth .

F.Tétart-Vittu , historienne du costume ,

ancienne responsable des dessins

et estampes à Galliera

( musée de la Mode de la ville de Paris ) et

F.Véniel

( auteur de « L’homme au siècle des Lumières »)

 présenteront les costumes réalisés et portés

par les mannequins d'un jour,

membres des Menus-Plaisirs.